Lorsque j’ai commencé l’aventure du freelancing il y a 5 ans et demi j’aimais le fait d’être en contact direct avec les clients. Je voulais être reconnue pour mon travail mais aussi en tant que personne, je voulais avoir ces interactions sociales et ne pas uniquement être  prestataire. C’est ce qu’il me manquait dans mon travail précédent, j’avais besoin de cette connexion avec l’entreprise (et son équipe) afin de pouvoir mieux comprendre ses enjeux, ses envies, ses attentes, autrement que dans un « cahier des charges » très lisse et froid. Je voulais créer un lien avec mes clients, c’est ce qui m’a toujours motivée. Travailler en confiance, main dans la main. C’est ainsi que j’accepte ou non un projet, que je « choisis » mes clients, même si ce n’est pas toujours aussi simple de le mettre en place que de l’écrire.

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Cependant lorsqu’on débute une activité, on fait des erreurs. Comme s’investir beaucoup plus que ce qu’on a devisé puis acté, parce qu’on est trop proche du client, de la personne justement. On a un savoir, on veut le partager et aider, mais il faut tout de même faire attention à ne pas devenir l’amie à qui on « demande de l’aide » sans être payée.

C’est pourquoi il y a deux ans, j’ai finalement décidé de travailler sous un nom d’entreprise, et non plus sous mon nom personnel.
Cette proximité avec mes clients je l’avais, certes, mais j’avais tout de même perdu un peu de cette flexibilité que j’aimais. De plus, mon activité s’était bien développée et je commençais à avoir besoin de déléguer des prestations récurrentes ou des tâches chronophages.
J’ai alors créé Alioth Communication, et commencé à communiquer ainsi auprès de mes clients et des nouveaux prospects. Chez Alioth on fait des choses très différentes, du Community Management, de la rédaction, de la création de visuels, et même des sites web. C’est un peu comme une mini agence. Le « je » est devenu « on ». Mes petites mains, mais pas que. Et c’est très clair pour les clients.

En travaillant sous un nom, j’ai gagné en prise de recul, et en confiance aussi, puisque cela voulait dire que ma petite entreprise se développait et évoluait. Maintenant elle avait besoin d’un nom, d’avoir sa propre place à elle.

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Pour résumer, les trois points qui m’ont motivée à travailler sous un nom sont :
+ le besoin de prendre du recul par rapport aux projets ;
+ la possibilité de laisser d’autres personnes répondre aux clients sans forcément passer par moi ;
+ la possibilité (et le besoin) de faire évoluer mon univers et de m’entourer d’autres freelances, d’autres compétences.

Et vous, amis freelances, avez-vous décidé de travailler sous un nom d’entreprise ?

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