– Mademoiselle, s’il vous plaît, vous auriez un stylo ? Un homme traverse la rue et court droit vers moi avec un papier à la main. Les parcmètre ne fonctionne pas et je voudrais laisser un mot pour pas me prendre un pv… Il parlait à une vitesse étonante, vraiment pressé d’écrire ce foutu mot, et surtout de bien dévoiler son excuse pour éviter le pv !
– Oui je dois en avoir un mais bien au fond de mon sac.
Forcément ! il est pressé, moi aussi, il pleut, on n’a pas de parapluie ni lui ni moi, et surtout mon sac est plein ! Plein de toutes ces choses complètement inutiles…
Il regarde alors mon sac amusé, je fouille, encore et encore, pendant bien plusieurs minutes. Je galérais à trouver ce foutu stylo (sachant que je suis sûre d’en avoir plus d’un dans mon sac) au fond du sac. Et là incroyable, j’en trouve un.
– Ah super !
– Vous avez de la chance que je l’ai trouvé !
Il écrit très vite en posant la feuille à l’arrache sur sa cuisse. Et je riais, car autant je galérais pour trouver le stylo autant lui il galérait à écrire ce foutu mot. Toujours tous les deux sous la pluie, au lieu d’aller s’adosser au muret qui nous aurait été bien utile : moi pour poser mon sac et fouiller, et lui pour écrire son mot.
-Vraiment mademoiselle je vous remercie.
– De rien, de rien.
– J’ai eu de la chance que vous le trouviez ce stylo, -il parlait en regardant mon sac, toujours aussi amusé- ça ne semblait pas gagné d’avance.
– Vous savez, nous les femmes on a toujours besoin d’avoir tout sur nous au cas où. bon par contre le temps de trouver ce qu’on cherche à un moment précis est toujours long, mais quand même, on prévoit.
– Ma femme dit ça aussi, pourtant elle est incapable de trouver ses clefs dans son sac.
– Le sac ne doit pas être assez grand.
– Pourtant il ressemble à une valise tellement il est grand !
– Elle a beaucoup de choses à transporter.
– Oui tellement quen dans la voiture le sac ne tient pas sur ses genoux et au final elle ne sait pas ce qu’il contient.
Et on a rit ! Un rire franc et sincère, sur une situation du quotidien.
On s’est dit au revoir, bonne journée, encore merci et paf on était déjà partis.
C’est marrant comme ce type de situation simple et banale peut être sacrément drôle parfois.
Du coup sur le chemin pour aller travailler je pensais sans arrêt à mon sac, il me paraissait tout à coup plus lourd, plus rempli, et je me demandais vraiment ce qu’il y avait dedans et qu’il fallait que je regarde, le vide, le nettoie. Et que je devrais même le changer tiens !
J’adore….
Idem pour le sac… Faut que je le range ET en change!!!
Bisous
Comme toi, mon sac c’est un vrai bazar ! Je suis toujours gênée quand on me demande du feu par exemple, 2 bonnes minutes pour trouver un briquet lol !
Bises
je ne sais pas si ça marche le coup du mot sur le pare brise :-/
Je ne pense pas non plus, en tous cas il y croyait lui…
Et bien moi je ne dois pas être une vraie fille :P
j’ai pas grand chose dans mon sac, parce qu’après j’ai toujours la flemme de devoir tout ressortir chez moi lorsque j’ai besoin de quelque chose, du coup je prend le minimum :)